TDAH et dyslexie : Tout comprendre pour mieux accompagner
Introduction
Le TDAH (trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité) et la dyslexie sont deux troubles neurodéveloppementaux qui touchent un grand nombre d’enfants et d’adultes. Bien qu’ils soient distincts, ils coexistent souvent et peuvent avoir un impact significatif sur l’apprentissage, en particulier chez les jeunes en milieu scolaire. Ces deux troubles partagent des similitudes mais présentent aussi des spécificités qui méritent d’être comprises pour proposer des solutions adaptées.
Cet article explore en profondeur le lien entre TDAH et dyslexie, leurs manifestations, et des approches pour aider les personnes concernées, que ce soit à l’école, au travail ou dans leur vie quotidienne.
Qu’est-ce que le TDAH et la dyslexie ? Les bases pour comprendre
Définition et caractéristiques du TDAH
Le trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) est un trouble neurodéveloppemental qui affecte les fonctions exécutives du cerveau. Ces fonctions incluent la gestion du temps, la concentration, la régulation des émotions et l’organisation. Les personnes atteintes de TDAH peuvent présenter :
• Une inattention persistante : Difficulté à se concentrer sur des tâches longues ou peu stimulantes.
• Une impulsivité : Réponses rapides, parfois sans réflexion préalable.
• Une hyperactivité (dans certains cas) : Besoin constant de bouger ou de parler.
Le TDAH n’est pas seulement une question d’hyperactivité. Les formes sans hyperactivité, souvent sous-diagnostiquées, présentent des difficultés de concentration, de procrastination et une grande distractibilité.

Définition et caractéristiques de la dyslexie
La dyslexie est un trouble neurodéveloppemental spécifique des apprentissages, principalement axé sur la lecture, l’écriture et l’orthographe. Contrairement à d’autres troubles qui affectent l’attention ou les comportements, la dyslexie cible directement les compétences linguistiques, rendant la maîtrise de la langue écrite difficile. Elle est souvent diagnostiquée dès les premières années de scolarité, lorsque l’apprentissage de la lecture et de l’écriture devient une priorité. Cependant, ses manifestations varient d’une personne à l’autre, allant de difficultés légères à des limitations sévères.

Les manifestations principales de la dyslexie
La dyslexie est un trouble spécifique de l’apprentissage qui affecte la lecture et l’orthographe. Elle se manifeste par plusieurs difficultés persistantes, malgré un environnement scolaire et familial favorable.
Les difficultés à reconnaître les mots écrits sont souvent le premier signe observable. Une personne dyslexique peine à lire de manière fluide et précise, sa lecture est souvent lente, hachée et ponctuée d’erreurs. Les mots inconnus ou complexes posent un défi particulier, car ils demandent un effort de décodage supplémentaire. De plus, des inversions de lettres ou de syllabes peuvent apparaître, comme transformer “pan” en “nap” ou “bé” en “éb”, ce qui rend la compréhension encore plus difficile.
L’orthographe est un autre domaine fortement impacté. Les fautes sont fréquentes, même pour des mots simples, et les règles grammaticales semblent difficiles à intégrer et à appliquer. Les accords, l’usage des accents ou encore la conjugaison sont souvent sources d’erreurs persistantes, malgré des efforts répétés pour améliorer l’écriture.
La difficulté à décoder les sons est un élément clé de la dyslexie. Ce trouble est lié à un déficit dans l’association des sons et des lettres, rendant la lecture particulièrement laborieuse. L’enfant dyslexique peut confondre des sons proches, comme “b” et “p” ou “d” et “t”, ce qui complique l’apprentissage des mots et ralentit la lecture.
Ces manifestations peuvent entraîner une fatigue cognitive, une perte de confiance en soi et des difficultés scolaires importantes si aucun aménagement n’est mis en place pour compenser ces défis.
Les idées reçues sur la dyslexie : Déconstruire les préjugés

Contrairement à une idée largement répandue, la dyslexie n’est pas liée à une intelligence inférieure. En réalité, de nombreuses personnes dyslexiques ont un QI normal ou supérieur à la moyenne. Ce qui distingue les personnes dyslexiques, ce n’est pas un manque de capacités intellectuelles, mais une manière différente de traiter l’information, notamment celle liée au langage.
Les personnes atteintes de dyslexie possèdent souvent des forces dans d’autres domaines :
• Pensée visuelle et créative : Une grande partie des dyslexiques excelle dans les disciplines qui nécessitent de l’imagination, comme l’art, l’architecture ou le design.
• Capacité à penser en 3D : Certains développent une aptitude remarquable à visualiser des concepts complexes ou des objets en trois dimensions, ce qui les rend compétents dans des métiers techniques ou scientifiques.
• Résilience et persévérance : La dyslexie pousse souvent à développer une grande capacité d’adaptation et un esprit tenace face aux défis.

Comment reconnaître la dyslexie ? Les signaux d’alerte
La dyslexie se manifeste dès l’enfance et peut persister à l’âge adulte si elle n’est pas prise en charge. Certains signes peuvent indiquer la présence de ce trouble, notamment des difficultés persistantes dans l’apprentissage de la lecture et de l’écriture.
Chez les jeunes enfants, un retard dans l’apprentissage de l’alphabet et des sons peut être un premier indicateur. Malgré plusieurs expositions aux mêmes mots, ils peinent à les reconnaître et à les mémoriser. Cette difficulté s’accompagne souvent d’une frustration croissante face aux activités de lecture et d’écriture, les poussant parfois à les éviter.
À l’adolescence et à l’âge adulte, les difficultés de lecture persistent, avec un rythme souvent lent et hésitant, bien en dessous du niveau attendu. L’écriture reste un défi, avec des fautes d’orthographe fréquentes et une difficulté à structurer des textes de manière claire. Beaucoup de personnes dyslexiques développent des stratégies pour contourner leurs difficultés, préférant les supports visuels et oraux pour apprendre plutôt que les documents écrits.
Lorsqu’un enfant ou un adulte présente ces signes, il est essentiel de consulter un orthophoniste ou un spécialiste des troubles des apprentissages afin d’obtenir un diagnostic précis et de mettre en place des stratégies adaptées pour faciliter son apprentissage et son quotidien.
Les implications de la dyslexie sur le parcours scolaire et professionnel
La dyslexie peut poser des défis considérables, notamment dans les systèmes éducatifs classiques qui valorisent fortement les compétences linguistiques. Les conséquences peuvent inclure :
• Un sentiment d’échec scolaire : Les enfants dyslexiques, bien que capables dans d’autres domaines, se heurtent à des exigences académiques qui ne prennent pas en compte leurs particularités.
• Une perte de confiance en soi : Les difficultés récurrentes peuvent créer un sentiment de découragement et d’infériorité face aux pairs.
• Des choix de carrière limités : Sans soutien adapté, les individus dyslexiques peuvent éviter des parcours qui requièrent une forte maîtrise de la langue écrite, même s’ils en ont les capacités intellectuelles.

Le rôle du diagnostic et de l’accompagnement
Un diagnostic précoce est crucial pour identifier la dyslexie et mettre en place des stratégies d’apprentissage adaptées. Les enseignants, parents et professionnels de la santé jouent un rôle clé dans ce processus :
• Tests neuropsychologiques : Réalisés par des orthophonistes ou des neuropsychologues, ces tests permettent de confirmer la dyslexie et d’en évaluer la sévérité.
• Adaptations pédagogiques : Des aménagements scolaires, comme un temps supplémentaire pour les examens ou l’utilisation d’un ordinateur, peuvent grandement faciliter la réussite académique.
• Soutien émotionnel : Il est essentiel de valoriser les forces et talents des personnes dyslexiques pour renforcer leur estime de soi.
Si vous souhaitez mieux comprendre la dyslexie ou recherchez des solutions pratiques pour accompagner un enfant ou un adulte, consultez nos articles détaillés sur les stratégies d’apprentissage adaptées. Découvrez également nos séances de coaching gratuites, conçues pour aider à surmonter les défis de la dyslexie au quotidien.
En comprenant la nature et les implications de la dyslexie, il est possible de transformer ce défi en une opportunité de développer des compétences uniques et de s’épanouir pleinement.
TDAH et dyslexie : Un duo souvent méconnu
Le TDAH (trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité) et la dyslexie sont deux troubles neurodéveloppementaux distincts mais qui coexistent fréquemment. Lorsqu’ils sont présents simultanément, ils peuvent rendre le diagnostic et l’accompagnement plus complexes. Cette association, appelée “comorbidité”, souligne la nécessité d’une prise en charge globale pour répondre aux besoins spécifiques des personnes concernées.
Coexistence du TDAH et de la dyslexie : Une réalité fréquente
De nombreuses recherches montrent que le TDAH et la dyslexie coexistent dans une proportion significative de cas. Environ 30 à 50 % des enfants atteints de dyslexie présentent également un TDAH, ce qui complique souvent leur identification et leur prise en charge. Cette coexistence résulte de mécanismes neurobiologiques communs, notamment des anomalies dans les réseaux cérébraux impliqués dans les fonctions exécutives et le traitement du langage.
1. Inattention accrue :
La dyslexie, en rendant la lecture et l’écriture laborieuses, amplifie les difficultés du TDAH liées à la concentration. L’enfant peut rapidement se sentir dépassé face à une tâche exigeant un effort soutenu.
2. Frustration émotionnelle :
Les échecs scolaires répétés, dus à la dyslexie et au TDAH, créent un cercle vicieux de frustration et de perte de confiance en soi. Cette combinaison peut entraîner des troubles émotionnels tels que l’anxiété ou la dépression.
3. Difficultés comportementales :
L’impulsivité et l’hyperactivité associées au TDAH peuvent aggraver les problèmes liés à la dyslexie, comme la lenteur de lecture, en ajoutant des interruptions constantes dans le processus d’apprentissage.
Points communs TDAH Dyslexie2996_f96e32-32> | Explications 2996_92ba7c-df> |
Difficultés d’apprentissage 2996_e43bcf-32> | Les deux troubles entraînent des difficultés à assimiler et appliquer des connaissances scolaires. 2996_25bbfe-43> |
Problèmes d’attention 2996_6b6e75-17> | Le TDAH affecte directement la concentration, tandis que la dyslexie demande un effort supplémentaire pour lire, ce qui fatigue l’attention. 2996_6ccb19-5e> |
Fatigue cognitive 2996_e46b73-f4> | Les élèves doivent mobiliser plus de ressources cognitives pour compenser leurs difficultés, ce qui entraîne une fatigue accrue. 2996_15ef8c-2d> |
Difficultés d’organisation 2996_bb6c29-cf> | Les enfants avec TDAH ont du mal à structurer leurs tâches, tandis que les élèves dyslexiques peinent à organiser leurs idées écrites. 2996_94810d-13> |
Impact sur l’estime de soi 2996_c2ee36-75> | Les échecs répétés et les efforts constants peuvent entraîner une perte de confiance et une anxiété accrue. 2996_a51c64-f4> |
Besoins d’adaptations pédagogiques 2996_1ea5b6-3e> | Les deux troubles nécessitent des adaptations en classe comme le temps supplémentaire, les supports visuels et l’utilisation d’outils numériques. 2996_af86e2-06> |
Les défis du diagnostic combiné
Lorsque le TDAH et la dyslexie coexistent, les symptômes peuvent se chevaucher ou masquer l’un ou l’autre des troubles :
• Le TDAH peut masquer la dyslexie : L’inattention et l’impulsivité peuvent être interprétées comme les causes principales des difficultés scolaires, retardant ainsi le diagnostic de la dyslexie.
• La dyslexie peut masquer le TDAH : Les problèmes liés à la lecture et à l’écriture peuvent attirer toute l’attention des enseignants ou des parents, reléguant au second plan les difficultés d’organisation ou de régulation émotionnelle typiques du TDAH.
Un diagnostic précis nécessite une évaluation approfondie réalisée par une équipe pluridisciplinaire comprenant des orthophonistes, des neuropsychologues et des professionnels de santé mentale.
Différences entre TDAH et dyslexie : Comprendre pour mieux agir
Bien que souvent associés, le trouble de l’attention avec ou sans hyperactivité et la dyslexie restent des troubles distincts avec des caractéristiques propres. Les comprendre permet de mieux identifier les besoins spécifiques de chaque individu.
Caractéristiques principales :
1. TDAH :
• Impacte principalement l’attention, la gestion du temps, l’organisation et la régulation des émotions.
• Les difficultés sont souvent transversales, affectant plusieurs domaines de la vie, y compris l’école, le travail et les interactions sociales.
2. Dyslexie :
• Affecte spécifiquement les compétences en lecture, écriture et orthographe.
• Les difficultés sont plus localisées dans les domaines liés au langage écrit et ne touchent généralement pas les interactions sociales.

Exemple concret :
Imaginons deux élèves :
• L’élève A, atteint de d’un trouble de attention, a du mal à rester concentré en classe, même lorsque le sujet l’intéresse. Il oublie souvent ses devoirs ou commence des projets sans les terminer.
• L’élève B, atteint de dyslexie, est attentif et intéressé par les leçons, mais il lit très lentement et peine à écrire correctement ses réponses aux questions.
Lorsque ces deux troubles coexistent, l’élève peut à la fois être distrait par une faible capacité d’attention et éprouver des difficultés techniques à lire ou écrire, ce qui double les obstacles à surmonter.
Différences TDAH dyslexie2996_5f7fe2-90> | TDAH 2996_d10c73-85> | Dyslexie 2996_9b31d0-39> |
Nature du trouble 2996_e2cb9e-f5> | Trouble neurodéveloppemental affectant l’attention, l’impulsivité et l’hyperactivité. 2996_3e06e2-be> | Trouble spécifique de l’apprentissage affectant la lecture et l’orthographe. 2996_2baa47-03> |
Impact principal 2996_815d9f-5e> | Difficulté à maintenir l’attention sur une tâche, même sans difficulté spécifique de lecture. 2996_bb8a96-4a> | Difficulté à décoder et comprendre les mots écrits, avec un impact sur l’écriture. 2996_cb9f2c-f5> |
Difficultés spécifiques 2996_fcde3b-88> | Problèmes de concentration, impulsivité, agitation, difficulté à suivre des consignes. 2996_bf5f4c-26> | Inversions de lettres, difficultés à reconnaître les mots, lenteur de lecture, fautes d’orthographe fréquentes. 2996_f68fd3-18> |
Diagnostic 2996_3d1f13-6a> | Diagnostic basé sur des critères cliniques et des tests neuropsychologiques. 2996_277215-c8> | Diagnostic basé sur des évaluations orthophoniques et des tests de lecture. 2996_83dccb-01> |
Traitements adaptés 2996_d8475c-ca> | Médication (méthylphénidate), thérapies comportementales, stratégies d’organisation et d’attention. 2996_606a97-ac> | Rééducation orthophonique, aménagements pédagogiques, outils technologiques d’aide à la lecture et l’écriture. 2996_a2dbd8-b8> |
Les impacts combinés sur l’apprentissage
Lorsqu’un enfant ou un adulte est atteint à la fois de TDAH et de dyslexie, les difficultés d’apprentissage peuvent être amplifiées, rendant le parcours scolaire et professionnel plus complexe. La combinaison de ces deux troubles influence plusieurs aspects clés de l’apprentissage et nécessite une approche adaptée pour éviter l’accumulation de retards et la perte de confiance en soi.
La lecture et la compréhension sont particulièrement affectées. La dyslexie ralentit le déchiffrage des mots et compromet la compréhension des textes, tandis que le TDAH rend difficile le maintien de l’attention sur une tâche prolongée, aggravant ainsi les difficultés de lecture. Ensemble, ces deux troubles peuvent rendre l’apprentissage par écrit fastidieux et frustrant.
L’organisation des devoirs et des tâches est un autre défi majeur. La dyslexie complique la prise de notes et la rédaction, rendant parfois les écrits illisibles ou difficiles à structurer. En parallèle, le TDAH perturbe la gestion du temps et la planification, ce qui peut entraîner un retard chronique dans la réalisation des devoirs et une difficulté à respecter les délais.
Sans un accompagnement adapté, ces difficultés peuvent impacter directement les résultats scolaires, conduisant à une perte d’estime de soi et à une baisse de motivation. Les élèves concernés risquent de se sentir dépassés, voire de développer une anxiété scolaire, freinant leur engagement dans les apprentissages.
Vers une prise en charge adaptée
Bien qu’il s’agisse de deux troubles distincts, une prise en charge combinée est essentielle pour répondre aux besoins spécifiques des personnes concernées. Les stratégies d’accompagnement doivent inclure des adaptations pédagogiques comme un temps supplémentaire aux examens, des supports visuels et l’utilisation d’outils technologiques pour compenser les difficultés liées à la lecture et à l’organisation. Un soutien émotionnel régulier est également crucial pour renforcer la confiance en soi et la motivation, en valorisant les progrès plutôt que les erreurs.
Enfin, une intervention thérapeutique ciblée permet d’apporter une réponse adaptée aux deux troubles. Le travail avec un orthophoniste aide à surmonter les défis liés à la lecture et à l’écriture, tandis que des spécialistes du TDAH peuvent accompagner l’enfant ou l’adulte dans le développement des fonctions exécutives et de l’attention.
Si vous ou un proche êtes concernés par le TDAH et la dyslexie, il est essentiel d’adopter des stratégies adaptées pour transformer ces défis en opportunités d’apprentissage et de développement personnel. Nos articles et séances de coaching gratuits peuvent vous aider à mieux comprendre ces troubles et à mettre en place des solutions efficaces pour améliorer le quotidien.personnel.
Méthodes de travail au lycée pour le TDAH et la dyslexie
Le lycée est une étape cruciale pour les élèves, où les exigences académiques et organisationnelles augmentent considérablement. Les élèves atteints de TDAH ou de dyslexie doivent faire face à des défis uniques qui nécessitent des approches spécifiques pour les aider à réussir. Adopter des méthodes adaptées permet de réduire les obstacles liés à ces troubles et de favoriser un apprentissage efficace.
Méthodes adaptées pour les élèves au lycée avec TDAH
Les élèves atteints de TDAH ont besoin de stratégies qui répondent à leurs difficultés d’attention, d’organisation et de gestion du temps. Ces méthodes visent à structurer leur apprentissage tout en maintenant leur motivation. Découvrez les meilleurs outils pédagogiques pour aider votre enfant TDAH.
1. Fractionner les tâches : Progresser par étapes
Principe : Diviser les devoirs, projets ou révisions en petites étapes atteignables pour éviter la surcharge cognitive.
Exemple : Pour un devoir de dissertation, divisez le travail en plusieurs étapes : “Rechercher les idées principales”, “Écrire l’introduction”, “Développer les paragraphes”.
Avantage : Le fractionnement réduit l’anxiété liée à la tâche et permet de se concentrer sur un objectif clair et précis.
2. Utiliser des rappels visuels : Organiser son temps et ses priorités
Outils recommandés :
• Tableaux Kanban : Organiser les tâches par catégories (“À faire”, “En cours”, “Terminé”).
• Checklists : Cochez chaque tâche accomplie pour visualiser vos progrès.
• Applications numériques : Trello, Todoist ou Google Agenda permettent de planifier les devoirs et rappels.
• Avantage : Ces outils permettent de mieux structurer les tâches et de limiter l’oubli.
3. Instaurer des pauses régulières : La méthode Pomodoro
• Principe : Alterner entre périodes de travail intense (25 minutes) et pauses courtes (5 minutes).
• Pourquoi ça fonctionne : Les périodes courtes sont plus faciles à gérer pour les élèves avec un TDAH. Les pauses permettent au cerveau de se recharger, améliorant ainsi la concentration.
• Astuce : Utilisez un minuteur visuel ou une application dédiée pour suivre les cycles.
4. Créer un environnement de travail propice : Réduire les distractions
Exemples :
• Travailler dans un espace calme et organisé.
• Éviter les distractions comme les téléphones ou les écrans non nécessaires.
• Porter des casques antibruit si l’environnement est bruyant.
Avantage : Minimiser les distractions externes aide à maintenir l’attention.
5. Encourager la motivation : Valoriser les efforts
• Récompensez les progrès, même modestes, pour renforcer la motivation.
• Alternez les tâches difficiles avec des activités plus intéressantes ou gratifiantes.
Méthodes adaptées pour les élèves au lycée avec dyslexie
Les élèves dyslexiques nécessitent des adaptations qui répondent à leurs difficultés spécifiques en lecture et écriture. Ces méthodes visent à alléger la charge cognitive et à favoriser une compréhension efficace.
1. Utilisation d’outils technologiques : Compenser les difficultés
Les élèves dyslexiques ont besoin d’aménagements spécifiques pour compenser leurs difficultés en lecture et en écriture. Ces adaptations visent à alléger leur charge cognitive et à favoriser une compréhension plus efficace, en leur permettant d’apprendre sans être freinés par leurs troubles.
L’utilisation des outils technologiques constitue un soutien précieux pour ces élèves. Les logiciels de lecture vocale, comme Balabolka ou NaturalReader, leur permettent d’écouter les textes à haute voix plutôt que de les lire, facilitant ainsi la compréhension sans l’effort du déchiffrage. Pour l’écriture, des outils de dictée vocale, tels que Dragon NaturallySpeaking ou les fonctionnalités intégrées de Microsoft Word, transforment la parole en texte, évitant ainsi les erreurs d’orthographe et les difficultés de structuration. Grâce à ces technologies, les élèves peuvent se concentrer sur le contenu et le raisonnement plutôt que sur les obstacles techniques liés à la lecture et à l’écriture.
Les supports visuels sont également essentiels pour simplifier l’apprentissage et contourner les difficultés de décodage. Présenter les informations sous forme de schémas, graphiques ou images permet une meilleure assimilation des concepts et une mémorisation plus efficace. L’utilisation de couleurs et de surlignages pour mettre en avant les éléments importants d’un texte aide également à structurer l’information et à rendre la lecture plus accessible.
L’adaptation des évaluations est un autre levier clé pour garantir l’égalité des chances. Accorder un temps supplémentaire lors des examens ou devoirs permet aux élèves dyslexiques de traiter les consignes sans précipitation. Proposer des consignes à l’oral plutôt qu’à l’écrit facilite leur compréhension et limite les erreurs liées à la lecture. Enfin, autoriser l’utilisation d’un ordinateur pour la rédaction des devoirs et des évaluations permet d’éviter les difficultés d’écriture et d’améliorer la qualité du travail rendu.
Grâce à ces aménagements, les élèves dyslexiques peuvent développer leur plein potentiel et démontrer leurs compétences sans être pénalisés par leurs troubles. L’objectif est de leur offrir des outils adaptés à leur mode d’apprentissage afin de leur permettre de progresser avec plus de confiance et de sérénité.
Supports visuels : Simplifier la compréhension
Les supports visuels sont des outils essentiels pour aider les personnes dyslexiques à mieux assimiler les informations. En apportant une représentation graphique des concepts, ils permettent de contourner les difficultés liées à la lecture et d’offrir une meilleure organisation des idées.
L’utilisation de schémas, graphiques et images est particulièrement efficace pour expliquer des notions complexes comme dans notre outils routines enfants TDAH. Plutôt que de s’appuyer uniquement sur un texte, la mise en place d’un support visuel permet de structurer l’information et de la rendre plus accessible. Par exemple, une carte mentale peut aider à organiser des idées et à faciliter la mémorisation, tandis qu’un tableau comparatif peut permettre de mieux visualiser les différences et similitudes entre plusieurs notions.
Pour rendre un texte plus lisible, il est aussi recommandé de mettre en évidence les informations clés en utilisant des couleurs ou en surlignant certains éléments importants. Un texte trop dense peut être difficile à traiter pour une personne dyslexique, alors qu’un texte aéré, bien structuré et agrémenté de repères visuels permet une lecture plus fluide et une meilleure compréhension.
Grâce à ces adaptations, les supports visuels deviennent un véritable atout pour l’apprentissage. Ils offrent une alternative aux supports écrits traditionnels en s’appuyant sur la perception et la mémoire visuelle, facilitant ainsi l’acquisition des connaissances et la structuration des idées.
3. Adaptation des évaluations : Mettre tous les élèves sur un pied d’égalité
Exemples d’adaptations :
• Accorder un temps supplémentaire pour les examens ou devoirs.
• Proposer des consignes orales plutôt qu’écrites.
• Autoriser l’utilisation d’un ordinateur pour la rédaction.
Avantage : Ces aménagements permettent aux élèves dyslexiques de montrer leurs compétences sans être freinés par leurs difficultés techniques.
4. Prioriser les compétences orales : Jouer sur les points forts
Exemple : Encouragez les exposés oraux pour évaluer les connaissances, plutôt que des dissertations ou des rédactions complexes.
Avantage : Les élèves dyslexiques brillent souvent dans les interactions orales, ce qui peut renforcer leur confiance en eux.
5. Encourager l’autonomie et valoriser les efforts
Aider un élève dyslexique ou atteint de TDAH à gagner en autonomie est essentiel pour lui permettre de progresser et de développer une meilleure estime de soi. L’apprentissage des outils numériques doit être intégré dans son quotidien, afin qu’il puisse les utiliser de manière autonome et efficace. Plus un élève se familiarise avec ces outils, plus il pourra les exploiter sans assistance, ce qui réduira sa dépendance aux autres et lui donnera un sentiment de contrôle sur ses apprentissages.
Il est également crucial de valoriser régulièrement ses efforts. Ces élèves rencontrent souvent des difficultés qui peuvent générer du découragement ou un manque de motivation. Les félicitations et les encouragements, même pour de petits progrès, leur permettent de maintenir leur engagement et leur persévérance face aux défis scolaires. Mettre en avant leurs réussites, même partielles, leur montre qu’ils sont capables de surmonter leurs difficultés et d’évoluer positivement.
Ces stratégies sont particulièrement adaptées aux besoins des élèves dyslexiques et TDAH, car elles réduisent les obstacles liés aux apprentissages et s’appuient sur leurs points forts. Elles contribuent à diminuer l’anxiété liée aux performances scolaires, en instaurant un cadre plus rassurant et bienveillant. Elles favorisent également une meilleure gestion du temps et de l’énergie, en leur apprenant à organiser leur travail de façon plus efficace. Enfin, elles participent au renforcement de leur autonomie et de leur confiance en eux, deux éléments clés pour un apprentissage réussi et un développement personnel équilibré.

TDAH sans difficultés scolaires : Un profil méconnu
Comprendre le TDAH sans échec scolaire
Contrairement à une idée répandue, toutes les personnes atteintes de TDAH ne rencontrent pas de difficultés scolaires majeures. Certains élèves, souvent hyperactifs ou impulsifs, compensent leurs troubles par une grande énergie ou une intelligence vive.
Caractéristiques principales :
• Une tendance à exceller dans des domaines stimulants ou créatifs.
• Une réussite apparente, masquant des difficultés sous-jacentes (procrastination, fatigue, etc.).
Problèmes de compréhension et solutions adaptées
Les défis liés aux problèmes de compréhension
Le TDAH et la dyslexie peuvent compliquer la compréhension des consignes et des concepts complexes, ce qui a un impact direct sur l’apprentissage. Lorsque l’information est difficile à traiter, l’élève peut avoir du mal à suivre une explication, à appliquer une consigne ou à intégrer de nouvelles notions.
Ces difficultés peuvent ralentir l’acquisition de nouvelles compétences, rendant l’apprentissage plus laborieux et demandant des efforts supplémentaires. Lorsqu’un élève peine à comprendre un exercice ou une leçon, il peut se sentir dépassé, ce qui entraîne souvent de la frustration. Ce sentiment d’échec répété peut renforcer des comportements d’évitement ou de procrastination, l’élève préférant fuir une tâche qu’il perçoit comme insurmontable plutôt que de s’y confronter.
Pour pallier ces difficultés, il est essentiel de proposer des explications claires, progressives et adaptées aux besoins de l’élève. L’utilisation de supports visuels, la simplification des consignes et la mise en place de stratégies pour favoriser l’attention et la compréhension sont des solutions efficaces pour l’aider à surmonter ces défis et retrouver confiance en ses capacités.
Solution naturelle TDAH : Un complément efficace
Les solutions naturelles peuvent compléter les interventions éducatives et médicales pour le TDAH et la dyslexie. Quelques exemples incluent :
• Phytothérapie : Certaines plantes, comme la passiflore ou le ginseng, aident à calmer l’anxiété et à améliorer la concentration. Consulter notre méthodes pour une enfant TDAH

• Nutrition : Une alimentation riche en oméga-3 et pauvre en sucres rapides favorise un fonctionnement cérébral optimal. Consulter notre livre dédié à la nutrition et au TDAH
• Techniques de relaxation : Yoga, méditation et exercices de respiration renforcent la régulation émotionnelle.
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Quels sont les 3 Dys?

Les “3 Dys” font référence aux trois principaux troubles spécifiques des apprentissages, qui affectent des fonctions cognitives différentes et peuvent impacter la scolarité et la vie quotidienne.
1️⃣ Dyslexie → Trouble de la lecture
• Difficulté à reconnaître et à décoder les mots écrits.
• Problèmes de fluidité, de compréhension et d’orthographe.
• Impact sur la vitesse et l’exactitude de la lecture.
2️⃣ Dysorthographie → Trouble de l’orthographe et de l’écriture
• Erreurs fréquentes dans la construction des mots (omissions, inversions de lettres).
• Difficultés à appliquer les règles grammaticales et à structurer un texte.
• Impact sur la transcription correcte des mots et la cohérence de l’écrit.
3️⃣ Dyscalculie → Trouble des mathématiques
• Difficulté à comprendre les nombres et les opérations.
• Problèmes dans la mémorisation des tables, le calcul mental et la gestion des quantités.
• Impact sur la résolution de problèmes et l’apprentissage des concepts mathématiques.
Ces troubles peuvent être associés au TDAH ou à d’autres difficultés d’apprentissage. Un accompagnement spécialisé, comme l’orthophonie ou des adaptations pédagogiques, permet d’améliorer la prise en charge et de compenser ces difficultés.
Qu’est ce qui provoque la dyslexie dans le cerveau?

La dyslexie est un trouble neurodéveloppemental qui affecte la lecture et l’écriture. Elle est causée par un dysfonctionnement cérébral impactant les zones du cerveau impliquées dans le langage et la reconnaissance des mots écrits.
1. Anomalies des connexions neuronales
• La dyslexie est liée à une altération des circuits cérébraux qui traitent le langage écrit.
• Les connexions entre les aires temporales, pariétales et frontales sont moins efficaces, ralentissant l’identification et la compréhension des mots.
Dysfonctionnement du cortex temporo-pariétal gauche
• Cette zone est responsable du décodage des sons et des lettres (phonèmes et graphèmes).
• Chez les dyslexiques, cette région montre une activation réduite, ce qui perturbe la conversion des lettres en sons.
3. Mauvaise coordination entre les hémisphères cérébraux
• Le cerveau des personnes dyslexiques montre une asymétrie moins marquée entre l’hémisphère gauche (traitement du langage) et l’hémisphère droit.
• Cela entraîne des difficultés à traiter rapidement les informations écrites.
4. Facteurs génétiques et héréditaires
• La dyslexie a une forte composante génétique, avec un risque accru lorsqu’un parent est lui-même dyslexique.
• Plusieurs gènes liés au développement des structures cérébrales impliquées dans la lecture ont été identifiés (ex. : gène DCDC2).
Est ce que être dyslexique est un handicap?

La dyslexie est considérée comme un trouble spécifique des apprentissages et peut être reconnue comme un handicap selon son degré de sévérité et son impact sur la vie quotidienne.
🔹 Cas léger à modéré → La dyslexie peut être compensée avec des stratégies adaptées (orthophonie, outils numériques, aménagements scolaires). Dans ce cas, elle n’est pas nécessairement reconnue comme un handicap.
🔹 Cas sévère → Lorsque la dyslexie entraîne des difficultés majeures en lecture et écriture, rendant l’apprentissage très compliqué malgré des aides, elle peut être reconnue comme un handicap par la Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH) en France.
Reconnaissance officielle et aides possibles
✔️ Statut de handicap via la MDPH si la dyslexie limite significativement l’autonomie scolaire et professionnelle.
✔️ Aménagements scolaires (Plan d’Accompagnement Personnalisé – PAP, Projet Personnalisé de Scolarisation – PPS, tiers-temps aux examens).
✔️ Reconnaissance de la Qualité de Travailleur Handicapé (RQTH) pour les adultes dont la dyslexie impacte l’emploi.
Conclusion : La dyslexie n’est pas systématiquement un handicap, mais lorsqu’elle impacte fortement la vie quotidienne, elle peut être reconnue officiellement et ouvrir droit à des aides et aménagements comme pour le tdah.
Le TDAH et la Dyspraxie?

Le TDAH (Trouble du Déficit de l’Attention avec ou sans Hyperactivité) et la Dyspraxie (ou Trouble Développemental de la Coordination – TDC) sont deux troubles neurodéveloppementaux qui peuvent coexister et impacter le quotidien.
🔹 TDAH → Trouble de l’attention, de l’impulsivité et de l’hyperactivité, entraînant des difficultés de concentration et d’organisation.
🔹 Dyspraxie → Trouble de la coordination motrice qui affecte les gestes (écriture, habillage, sport) et l’organisation spatiale.
Point commun : Difficultés dans l’exécution des tâches quotidiennes et scolaires.
Différence clé : Le TDAH touche surtout l’attention et l’impulsivité, tandis que la dyspraxie impacte la motricité et la coordination.
Un diagnostic précis est essentiel pour adapter les stratégies d’accompagnement.
Le TDAH et la dyscalculie?

Le TDAH (Trouble du Déficit de l’Attention avec ou sans Hyperactivité) et la dyscalculie sont deux troubles neurodéveloppementaux qui peuvent coexister et impacter l’apprentissage des mathématiques.
🔹 Le TDAH affecte l’attention, l’impulsivité et la gestion du temps, ce qui complique la compréhension des consignes, la résolution de problèmes et le suivi des étapes en mathématiques.
🔹 La dyscalculie est un trouble spécifique des apprentissages qui touche la manipulation des nombres, les calculs et la compréhension des quantités.
Impact combiné sur les mathématiques
✔️ Problème de mémorisation : Difficulté à retenir les tables de multiplication et les formules.
✔️ Difficulté à organiser les chiffres : Mauvaise gestion des colonnes, confusion des nombres.
✔️ Trouble de la logique mathématique : Problèmes dans le raisonnement et la résolution d’équations.
✔️ Fatigue et frustration : Accumulation d’échecs qui peut mener à un évitement des tâches mathématiques.
Comment aider un enfant avec TDAH et dyscalculie ?
✅ Utiliser des outils visuels (tableaux, schémas, supports illustrés).
✅ Fractionner les exercices pour éviter la surcharge cognitive.
✅ Encourager l’apprentissage multisensoriel (manipulation, jeux éducatifs).
✅ Proposer du temps supplémentaire lors des évaluations et simplifier les consignes.
Un accompagnement adapté en orthophonie et en psychopédagogie peut aider à surmonter ces difficultés et améliorer la confiance en soi.

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