TDAH : Maladie génétique et héréditaire ? Tout savoir sur les causes du trouble de l’attention avec ou sans hyperactivité
Introduction
Le trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) intrigue de nombreux parents et adultes concernés : est-ce une maladie génétique ? Peut-on hériter du TDAH d’un parent ou le transmettre à son enfant ? Cette question n’est pas anodine, car elle touche à la racine même du trouble et à ses implications familiales. Dans cet article, nous faisons le point sur les données scientifiques les plus solides concernant l’hérédité du TDAH, les gènes impliqués, et l’interaction entre prédisposition génétique et facteurs environnementaux.
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Nous verrons également comment cette dimension héréditaire peut impacter toute une lignée familiale, et pourquoi le diagnostic d’un enfant peut parfois révéler un TDAH chez un parent longtemps passé inaperçu.
Le TDAH est-il génétique et héréditaire? Enfin des preuves scientifiques
Le trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) est une condition neurodéveloppementale qui touche aussi bien les enfants que les adultes. Parmi les nombreuses questions que suscite le TDAH, l’une des plus fréquentes concerne son origine : est-il génétique ? Peut-on hériter du TDAH d’un parent ? Dans cet article, nous allons explorer les preuves scientifiques sur l’aspect héréditaire du TDAH, ses symptômes, et l’importance d’une approche holistique incluant la mémoire, la concentration et la gestion de l’impulsivité.

Le trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) est l’un des troubles neurodéveloppementaux les plus fréquents, touchant environ 5 % des enfants et 2,5 % des adultes dans le monde. Bien qu’il soit souvent associé à des difficultés de concentration, de gestion de l’impulsivité, et des troubles de la mémoire, son origine reste donc encore mal comprise pour beaucoup.
Une forte composante héréditaire dans le TDAH
Depuis deux décennies, les chercheurs s’accordent à dire que le TDAH a une forte composante héréditaire. Les études sur les jumeaux montrent un taux d’héritabilité de 74 %, plaçant le TDAH parmi les troubles neuropsychiatriques les plus influencés par la génétique. Cela signifie que les enfants ayant un parent atteint de TDAH ont un risque significativement plus élevé de développer ce trouble.
Les données issues des analyses génétiques, notamment des études d’association pangénomiques (GWAS), ont identifié des variations spécifiques sur des gènes impliqués dans la régulation des neurotransmetteurs tels que la dopamine et la noradrénaline. Ces neurotransmetteurs jouent un rôle clé dans la modulation de l’attention, de la mémoire de travail, et des comportements impulsifs.
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Quels sont les gènes responsables du TDAH ?
Les scientifiques ont identifié plusieurs gènes liés au fonctionnement des neurotransmetteurs, notamment la dopamine, qui jouent un rôle clé dans la concentration et la mémoire. Parmi ces gènes, le DRD4 et le DAT1 sont les plus étudiés. Ces variations génétiques pourraient expliquer pourquoi certains enfants ont plus de mal à réguler leur attention ou à contrôler leur impulsivité.

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Hérédité et Génétique du TDAH : Les Gènes Impliqués
Le TDAH (Trouble du Déficit de l’Attention avec ou sans Hyperactivité) est un trouble complexe où la génétique joue un rôle déterminant. Les recherches scientifiques ont identifié plusieurs gènes associés au TDAH, soulignant la nature multifactorielle de ce trouble.
Quels sont les Gènes Associés au TDAH ?
Les études génétiques les plus récentes ont mis en évidence plusieurs gènes directement liés au développement du TDAH. Parmi eux :
- SORCS3 : Ce gène a été identifié dans une méta-analyse de 2023. Il est impliqué dans le développement cérébral et la régulation de la cognition, ce qui pourrait expliquer ses liens avec le TDAH.
- DRD4 et DRD5 : Ces deux gènes codent pour des récepteurs de la dopamine, un neurotransmetteur essentiel pour la régulation de l’attention et de l’impulsivité. Leur variation est souvent associée à une prédisposition au TDAH.
- NKAIN2 : Découvert récemment grâce à l’intelligence artificielle, ce gène est associé à la réponse au traitement pharmacologique du TDAH.
Ces gènes ne sont pas les seuls impliqués. En réalité, le TDAH est un trouble polygénique, ce qui signifie qu’il est influencé par l’interaction de plusieurs gènes.
TDAH : Quelle Est l’Implication des Gènes Dopaminergiques (DRD4, DRD5) ?
Les gènes DRD4 (récepteur de la dopamine D4) et DRD5 (récepteur de la dopamine D5) sont parmi les plus étudiés en lien avec le TDAH. Pourquoi ? Parce qu’ils jouent un rôle central dans la régulation de la dopamine, un neurotransmetteur clé pour :
- L’attention soutenue : La dopamine est essentielle pour maintenir la concentration sur une tâche.
- L’impulsivité : Les variations génétiques de DRD4 et DRD5 peuvent perturber le contrôle des impulsions.
- La motivation : La dopamine influence la capacité à se fixer des objectifs et à les atteindre.
Les personnes porteuses de variantes spécifiques de ces gènes présentent souvent un profil de TDAH avec des difficultés de concentration et une impulsivité marquée.
Gènes et Hérédité du TDAH : Un Trouble Familial ?
Le TDAH est considéré comme un trouble fortement héréditaire, avec une héritabilité estimée à 74 % selon les études récentes. Cela signifie que les enfants d’une personne atteinte de TDAH ont une probabilité significativement accrue de développer ce trouble.
Les recherches montrent que :
50 % des enfants ayant un parent atteint de TDAH présenteront des symptômes similaires.
Les frères et sœurs partagent également un risque accru, en particulier dans les familles où plusieurs membres sont diagnostiqués.
L’hérédité du TDAH repose sur une combinaison complexe de gènes, chacun ayant une petite influence mais contribuant ensemble au développement du trouble.
En d’autres termes, même si un seul gène spécifique ne peut expliquer le TDAH, l’accumulation de variantes génétiques augmente considérablement le risque.
Hérédité et facteurs environnementaux : causes et origine du TDA/H
Bien que la génétique joue un rôle majeur, les facteurs environnementaux sont tout aussi déterminants. Les expositions prénatales à l’alcool, au tabac, ou à des substances toxiques peuvent augmenter le risque de TDAH chez l’enfant. De même, un faible poids à la naissance, des carences nutritionnelles précoces, ou des traumatismes émotionnels durant l’enfance sont associés à un risque accru de développer des symptômes de TDAH.
Le rôle de l’intestin et de la nutrition dans l’hyperactivité et les troubles de la concentration
Le microbiote intestinal, souvent considéré comme notre “deuxième cerveau”, influence directement la production de neurotransmetteurs comme la dopamine et la sérotonine. Une alimentation riche en oméga-3, faible en sucres rapides, et équilibrée en protéines peut améliorer les symptômes du TDAH. Des recherches récentes suggèrent que la mise en place d’un protocole pour restaurer l’intégrité de la barrière intestinale (intestin perméable) pourrait optimiser la synthèse des neurotransmetteurs.

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TDAH chez l’enfant et chez l’adulte : quelles différences dans les signes apparents?
Le TDAH ne s’exprime pas de la même manière selon l’âge. Les symptômes peuvent évoluer, mais les impacts restent importants sur la vie quotidienne. Voici un tableau comparatif pour mieux comprendre les différences et mieux cibler les solutions adaptées.
Âge | Manifestations principales | Solutions adaptées |
---|---|---|
Enfant | Inattention marquée Impulsivité Difficulté à gérer ses émotions | – Outils visuels et routines structurées – Fidgets et supports sensoriels – Soutien scolaire personnalisé |
Adulte | – Difficultés à gérer le temps – Oublis fréquents – Fatigue mentale – Manque de concentration sur le long terme | – Méthodes d’organisation (time blocking, Pomodoro) – Activité physique régulière – Systèmes de récompense 📖 Consultez notre guide sur l’organisation pour les adultes TDAH |
Quand le diagnostic de TDAH chez l’enfant révèle celui du parent
Recevoir un diagnostic de TDAH pour son enfant peut agir comme un miroir. Beaucoup de parents découvrent à cette occasion que leurs propres difficultés passées – impulsivité, désorganisation, procrastination, ou épuisement émotionnel – ne sont pas anodines. Elles portent un nom : le TDAH non diagnostiqué à l’âge adulte.
Statistique
74 % des cas de TDAH sont d’origine génétique, selon les études de jumeaux publiées dans The Lancet Psychiatry. Ce taux place le TDAH parmi les troubles neuropsychiatriques les plus héréditaires connus.
Source : Faraone et al., 2021.
Les signaux souvent ignorés pendant des années
Signes fréquents passés inaperçus | Interprétation erronée |
---|---|
Oublis répétés | Manque d’organisation |
Difficulté à rester concentré | Paresse ou dispersion |
Impulsivité | Tempérament nerveux |
Procrastination | Manque de volonté |
Besoin de stimulation constante | Envie d’adrénaline |
Ces « traits de caractère », souvent rationalisés ou minimisés, prennent un tout nouveau sens à la lumière du diagnostic de l’enfant.
Une opportunité de transformation après un diagnostic tardif
Le diagnostic chez l’adulte n’est pas une fin, mais le début d’une nouvelle compréhension de soi. Il permet de :
- Donner un sens aux épreuves passées.
- Sortir du cycle de culpabilité et de l’autosabotage.
- Mettre en place des stratégies adaptées à son fonctionnement.
Des changements concrets au quotidien
Domaines impactés | Stratégies recommandées |
---|---|
Organisation | Planning visuel, to-do simplifiées |
Gestion du stress | Activités physiques, routines familiales |
Concentration | Pomodoro, outils d’aide cognitive |
Régulation émotionnelle | Approche thérapeutique ou coaching TDAH |
Un effet positif sur toute la famille
Reconnaître son propre TDAH permet aussi d’être plus empathique et mieux outillé pour accompagner un enfant concerné. Cela évite les malentendus, réduit la pression éducative et renforce le lien parent-enfant autour d’une compréhension partagée.
TDAH et familles dysfonctionnelles : quand l’hérédité brouille les repères et installe le chaos
Le TDAH se transmet souvent de génération en génération. Il peut façonner, parfois inconsciemment, la dynamique familiale : instabilité, tensions, imprévus constants.
Comportements du parent TDAH non diagnostiqué | Impact sur l’enfant |
---|---|
Changements de règles, impulsivité | Confusion, anxiété |
Oubli des rendez-vous ou désorganisation | Perte de repères |
Réactions émotionnelles imprévisibles | Inhibition ou agressivité |
Fatigue chronique ou surcharge mentale | Climat tendu au quotidien |
Mais cette spirale peut être brisée. La prise de conscience est le premier levier d’un changement profond. En s’informant, en se faisant accompagner, un parent TDAH peut :
- Retrouver de l’équilibre,
- Mettre en place une structure rassurante,
- Offrir à ses enfants un cadre de vie plus serein et prévisible.

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Les impacts d’un parent TDAH sur la dynamique familiale
Un parent atteint de TDAH peut avoir des difficultés à structurer la vie quotidienne. Les retards, les oublis, les réactions impulsives ou les changements fréquents d’humeur peuvent semer la confusion et l’instabilité pour les autres membres de la famille. Cela peut amener un climat où le stress et les tensions sont fréquents, ce qui a des répercussions importantes sur le développement émotionnel et psychologique des enfants, qu’ils soient eux-mêmes atteints de TDAH ou non.

Les effets en cascade sur l’enfant
Pour un enfant TDAH, grandir dans une famille où un parent est également atteint peut aggraver certains aspects du trouble. Par exemple, un manque de routines ou de limites claires peut accentuer les problèmes d’attention et d’impulsivité. À l’inverse, certains parents peuvent se montrer particulièrement stricts pour compenser leurs propres difficultés, ce qui peut mener à des incompréhensions et des conflits.

Rompre le cycle et rétablir l’équilibre
La prise de conscience est la première étape pour rompre ce cercle. Lorsqu’un parent diagnostiqué comprend ses propres défis, il est mieux armé pour apporter des ajustements positifs au sein du foyer. Avec un accompagnement adapté – qu’il s’agisse d’une thérapie familiale, d’un soutien psychologique ou d’outils pédagogiques – il est possible de transformer cette dynamique dysfonctionnelle en une relation familiale plus harmonieuse et bienveillante. De plus, cette démarche permet à l’enfant de grandir dans un environnement qui favorise son épanouissement, malgré les défis que le TDAH peut poser.
Ces deux sections peuvent être intégrées harmonieusement dans ton article principal pour enrichir le contenu tout en abordant des angles émotionnellement puissants et engageants.
Les approches thérapeutiques pour le TDAH
Médicaments et accompagnement psychologique
Les traitements traditionnels incluent des médicaments comme le méthylphénidate (Ritaline) prescrits par un psychiatre, associés à des thérapies comportementales. Cependant, ces traitements ne conviennent pas à tout le monde.
Approches naturelles et compléments alimentaires
Les compléments comme les oméga-3, le magnésium, et le safran sont particulièrement efficaces pour apaiser certains symptômes du TDAH. Une approche personnalisée basée sur les besoins individuels est essentielle.
Le rôle clé des professionnels : psychologue et psychiatre
Quand consulter un spécialiste ?
Si vous ou votre enfant présentez des signes persistants de TDAH, il est crucial de consulter un psychologue ou un psychiatre pour un diagnostic précis. Ces professionnels peuvent également orienter vers des approches adaptées, qu’elles soient médicamenteuses ou naturelles.

Lire notre article sur les étapes du diagnostic, ici.
Conclusion : Des solutions concrètes, un accompagnement professionnel
Le TDAH, bien qu’enraciné dans des facteurs génétiques, n’est pas une impasse. Une compréhension fine du trouble, associée à des stratégies concrètes comme l’optimisation de la nutrition, la régulation émotionnelle et un soutien thérapeutique ciblé, peut transformer le quotidien des enfants comme des adultes concernés.
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Bibliographie Scientifique sur la Génétique du TDAH
- Demontis, D., et al. (2023)
Genome-wide analyses of ADHD identify 27 risk loci, refine the genetic architecture and implicate several cognitive domains.
Nature Genetics, 55(2), 198-208. - Zhao, Y., et al. (2024)
Genome data based deep learning identified new genes predicting pharmacological treatment response of attention deficit hyperactivity disorder.
Frontiers in Psychiatry. - Van der Laan, C.M., et al. (2024)
Meta-analysis of Genome-wide Association Studies on Childhood ADHD Symptoms and Diagnosis Reveals 17 Novel Loci and 22 Potential Effector Genes.
medRxiv. - Faraone, S.V., et al. (2019)
Genetics of attention deficit hyperactivity disorder.
Molecular Psychiatry, 24, 562–575. - Gizer, I.R., et al. (2006)
Meta-analysis of the association between the dopamine transporter gene and attention deficit hyperactivity disorder.
Human Molecular Genetics, 15(14), 2276–2284.
Les questions les plus fréquences sur la génétiques et hérédité tu trouble de l’attention aves ou sans hyperactivité
Qu’est-ce qui déclenche un TDAH ?
Le TDAH est déclenché par une combinaison de facteurs génétiques, neurobiologiques et environnementaux. Les recherches montrent que les gènes liés à la dopamine, comme DRD4 et DRD5, augmentent la probabilité de développer ce trouble. Sur le plan neurobiologique, le TDAH est associé à un dysfonctionnement des systèmes dopaminergiques et noradrénergiques dans le cerveau, ce qui entraîne des difficultés de concentration, d’organisation et de contrôle des impulsions. Les facteurs environnementaux, comme l’exposition prénatale à l’alcool, au tabac, au stress ou aux polluants, peuvent également jouer un rôle en augmentant le risque de déclencher un TDAH chez les enfants génétiquement prédisposés. Ces facteurs n’agissent pas seuls, mais interagissent avec une prédisposition génétique pour provoquer l’apparition du TDAH.
Quelles sont les chances d’hériter du TDAH ?
Les chances d’hériter du TDAH sont élevées si un parent est lui-même diagnostiqué. Les études scientifiques montrent que les enfants ayant un parent atteint de TDAH ont environ 50 % de chances de développer ce trouble eux-mêmes. Les frères et sœurs partagent également un risque accru, en particulier dans les familles où plusieurs membres sont diagnostiqués. En termes génétiques, le TDAH est un trouble polyfactoriel, ce qui signifie qu’il est influencé par de nombreux gènes, chacun ayant une petite influence, mais dont l’accumulation augmente la probabilité de développer le trouble. Les gènes les plus fréquemment impliqués sont DRD4, DRD5 et SORCS3, qui affectent la transmission de la dopamine dans le cerveau.
Quels sont les risques du TDAH en cas de grossesse ?
Le TDAH pendant la grossesse peut présenter des risques pour la mère et l’enfant. Les femmes atteintes de TDAH non traité peuvent avoir plus de difficultés à gérer le stress, ce qui peut augmenter le risque de complications obstétricales, comme l’hypertension. Les traitements médicamenteux pour le TDAH (comme les psychostimulants) peuvent avoir des effets sur le développement du fœtus s’ils ne sont pas gérés par un médecin. De plus, les enfants nés de parents atteints de TDAH ont une probabilité accrue de développer ce trouble en raison de la transmission génétique. Il est donc crucial pour les femmes enceintes atteintes de TDAH de discuter de leur traitement avec un professionnel de santé pour assurer une grossesse en toute sécurité.
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Comment le TDAH se transmet-il ?
Le trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) se transmet principalement par des facteurs génétiques. Les recherches en génétique ont démontré que le TDAH est un trouble fortement héréditaire, avec une héritabilité estimée à environ 74 %. Cela signifie que les enfants dont l’un des parents est diagnostiqué avec un TDAH ont une probabilité significative de développer eux-mêmes ce trouble. Les gènes les plus fréquemment associés au TDAH incluent DRD4, DRD5, SORCS3 et NKAIN2. Ces gènes jouent un rôle crucial dans la régulation de la dopamine, un neurotransmetteur clé pour la concentration, l’attention et la gestion des impulsions. En d’autres termes, les enfants héritent de variations génétiques spécifiques qui augmentent leur risque de développer un TDAH.