TDAH les 3 types et 7 profils : symptômes, différences et solutions
Le Trouble du Déficit de l’Attention avec ou sans Hyperactivité (TDAH) se décline en trois grands types cliniques reconnus :
- Le type inattentif (souvent appelé TDA)
- Le type hyperactif-impulsif
- Le type combiné
Mais certains experts parlent aussi de 7 profils plus nuancés, qui intègrent les différences individuelles, les comorbidités et les expressions émotionnelles du trouble. Ces classifications permettent de mieux adapter les prises en charge, en particulier chez l’adulte.
Découvrez notre article complet sur les symptômes, diagnostics et aides pour le TDAH
Introduction
Le Trouble du Déficit de l’Attention avec ou sans Hyperactivité (TDAH) est un trouble neurodéveloppemental complexe qui touche aussi bien les enfants que les adultes. Il ne se manifeste pas de la même façon chez tout le monde : il existe plusieurs formes de TDAH, chacune ayant ses propres caractéristiques, ses symptômes dominants, et ses impacts sur la vie quotidienne, la gestion des émotions et les relations sociales.

Dans cet article, vous découvrirez des réponses claires aux questions les plus fréquentes :
• Quels sont les trois types de TDAH reconnus ?
• Quels sont les signes du TDAH chez l’adulte ?
• Comment reconnaître un TDAH chez soi ou chez un proche ?
Nous allons explorer les différents profils du TDAH, leurs mécanismes neurologiques, les manifestations concrètes dans le quotidien, ainsi que des solutions pratiques pour mieux comprendre et accompagner ce fonctionnement cérébral particulier.
Quels sont les 3 types de TDAH ?
Avant d’entrer dans le détail des trois formes principales du TDAH, il est essentiel de rappeler que ce trouble reste largement sous-diagnostiqué, en particulier chez les adultes. Le TDAH ne se résume pas à une simple agitation ou à un manque de concentration : c’est un mode de fonctionnement neurologique spécifique, qui peut se manifester de façon très différente d’une personne à l’autre.
Certains adultes passent des années sans comprendre ce qui freine leur organisation, leur gestion émotionnelle ou leur efficacité. Le TDAH peut parfois être confondu avec d’autres problématiques comme l’anxiété, la dépression, le burn-out, voire un trouble de la personnalité, ce qui retarde souvent le diagnostic.

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On dit souvent qu’il y a autant de formes de TDAH qu’il y a de personnes concernées, mais pour mieux orienter la compréhension, les chercheurs ont identifié trois grandes catégories cliniques, basées sur le type de symptômes prédominants. C’est ce cadre que nous allons explorer ici, pour vous donner un aperçu clair et structuré.
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Type 1 : TDAH prédominance inattentive
Souvent désigné sous le nom de TDA (sans hyperactivité), le TDAH de type inattentif est l’une des formes les plus silencieuses du trouble. Il touche plus fréquemment les femmes et reste largement sous-diagnostiqué, car il ne provoque pas de comportements perturbateurs visibles. Discret, mais profondément impactant, ce profil est souvent interprété à tort comme de la paresse, un manque de motivation ou un tempérament rêveur.
Les personnes concernées peuvent pourtant vivre une grande souffrance intérieure, liée à une sensation constante de dispersion, d’oubli, et de difficulté à “accrocher” mentalement sur ce qui ne les stimule pas immédiatement.
Parmi les signes les plus fréquents du TDAH inattentif :
• Difficulté à maintenir l’attention lors de tâches longues, répétitives ou peu motivantes
• Oublis fréquents : rendez-vous, objets, consignes ou informations importantes
• Tendance à l’hyperfocalisation sélective : concentration extrême sur une activité plaisante, au détriment du reste
• Moments de rêverie prolongée, regard dans le vide, sensation d’être “déconnecté”
Ces signes peuvent passer inaperçus pendant des années, surtout chez les personnes qui compensent par une forte intelligence, une adaptation sociale ou un masque de performance. Pourtant, ce type de TDAH mérite une attention spécifique, car il impacte fortement l’estime de soi, les études, la vie professionnelle et les relations personnelles.
Ce type de TDAH est souvent lié à un TDAH sans hyperactivité, découvrez l’article ici
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Type 2 : TDAH prédominance hyperactive
Le TDAH de type hyperactif, souvent repéré dès l’enfance, est la forme la plus visible et la plus médiatisée du trouble. Il se manifeste par une agitation constante, des comportements impulsifs et une difficulté à rester concentré dans un cadre structuré. Chez les enfants, cette forme est souvent détectée rapidement en raison des perturbations qu’elle peut générer à l’école ou en groupe. Mais à l’âge adulte, l’hyperactivité prend souvent une forme plus intérieure, plus difficile à identifier.
De l’agitation physique à l’agitation mentale
Pendant l’enfance, les signes sont généralement clairs :
• Incapacité à rester assis longtemps
• Besoin de bouger, courir, grimper, même dans des contextes inadaptés
• Interruptions fréquentes, réponses précipitées, impulsivité verbale ou physique
Avec l’âge, ces manifestations évoluent. L’agitation devient moins visible, mais reste tout aussi présente :
• Agitation mentale constante : enchaînement rapide de pensées, difficulté à ralentir ou à faire le vide
• Besoin compulsif de stimulation : multitâche, interruptions fréquentes de ses propres activités, recherche permanente de nouveauté
Cette hyperactivité mentale peut passer inaperçue de l’extérieur, mais elle entraîne une grande fatigue cognitive, des difficultés à se concentrer durablement, et un sentiment de saturation rapide.
Symptômes fréquents chez l’adulte TDAH de type hyperactif

Le TDAH de type hyperactif est la forme la plus visible du trouble, en particulier chez les enfants. Agitation constante, impulsivité, interruptions fréquentes : les symptômes attirent rapidement l’attention. Pourtant, à l’âge adulte, cette hyperactivité évolue souvent vers une forme plus intérieure, moins évidente, mais tout aussi perturbante : une agitation mentale permanente, difficile à canaliser.
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Statistique
Environ 60 % des enfants diagnostiqués TDAH présentent encore des symptômes significatifs à l’âge adulte, avec des formes qui évoluent souvent vers des profils mixtes ou dominés par l’impulsivité intérieure.
Source : Faraone SV et al. The World Federation of ADHD International Consensus Statement. World Psychiatry. 2021.
De l’agitation physique à l’agitation cognitive
Chez l’enfant, l’hyperactivité se traduit par des comportements moteurs : incapacité à rester en place, réponses précipitées, comportements impulsifs.
Chez l’adulte, elle se transforme en tension interne, en pensées envahissantes, en besoin incessant de mouvement ou de stimulation.
Symptômes caractéristiques chez l’adulte TDAH hyperactif
1. Incapacité à rester en place
Le besoin de bouger est constant. Même assis, la personne bouge les jambes, tapote des objets ou change fréquemment de position. Ce comportement peut interférer avec la concentration au travail et générer des malentendus dans les relations sociales.
2. Passage d’une tâche à l’autre sans les terminer
L’hyperactivité mentale empêche de se concentrer sur une seule chose à la fois. Résultat : plusieurs projets démarrés, peu aboutis.
• Origine neurologique : un déficit de régulation de la dopamine, neurotransmetteur impliqué dans la motivation et la récompense.
• Conséquence : accumulation de tâches inachevées, frustration, sentiment d’échec récurrent.
3. Débit de parole rapide et discours dispersé
Parler sans arrêt, passer du coq à l’âne, couper la parole involontairement… Ces signes sont fréquents.
• Impact relationnel : impression de monopoliser les échanges ou de ne pas écouter, ce qui peut générer tensions et incompréhensions.
• Compensation fréquente : certaines personnes s’auto-surveillent constamment, ce qui crée une fatigue mentale importante.
4. Prise de risques et comportements impulsifs
Le besoin de stimulation immédiate peut conduire à des décisions prises dans la précipitation.
• Exemples fréquents : achats impulsifs, conduite à risque, changements professionnels brusques
• Racine neurologique : recherche de dopamine rapide et difficulté à anticiper les conséquences

Données scientifiques : Une étude parue dans The Journal of Attention Disorders (2019) montre que les adultes TDAH à prédominance hyperactive présentent un risque accru de comportements impulsifs, en particulier financiers et relationnels, en raison d’une hypersensibilité au circuit de la récompense.
Diagnostic et accompagnement du TDAH hyperactif chez l’adulte
Un diagnostic précis est essentiel, d’autant que les symptômes peuvent être masqués par des stratégies de compensation. Une prise en charge adaptée permet de mieux comprendre son fonctionnement et d’agir sur les leviers les plus efficaces.

Approches thérapeutiques recommandées :
• Médicaments stimulants (ex. : méthylphénidate) : régulent la dopamine, améliorent la concentration et réduisent l’agitation mentale
• Thérapies comportementales et cognitives (TCC) : identifient les schémas impulsifs et renforcent les stratégies de planification
• Gestion de l’énergie mentale : sport, méditation, techniques de relaxation pour canaliser l’excitation interne
Type 3 : TDAH à prédominance impulsive
Le TDAH impulsif se caractérise par une difficulté à retenir ses actions, ses paroles ou ses réactions émotionnelles, même lorsque les conséquences sont connues. Cette impulsivité n’est pas liée à un manque de volonté, mais à un dysfonctionnement du contrôle inhibiteur.
Elle peut être confondue avec un tempérament explosif ou instable, alors qu’il s’agit d’un trouble neurologique affectant la régulation des comportements.
Symptômes typiques chez l’adulte
- Décisions prises sur un coup de tête (démission, achat important, déménagement soudain)
- Réactions émotionnelles excessives (colère, frustration, pleurs rapides)
- Tendance à couper la parole ou répondre trop vite
- Comportements à risque (conduite dangereuse, dépenses compulsives, jeux d’argent)
Tableau de synthèse
Comportement | Exemple concret | Conséquence fréquente |
---|---|---|
Décision impulsive | Quitter un emploi sans planification | Instabilité professionnelle |
Réaction excessive | S’emporter après une remarque anodine | Conflit relationnel, isolement |
Interruption verbale | Couper la parole en réunion | Image négative, tension sociale |
Recherche de risque | Dépenses non contrôlées | Dettes, stress, perte de contrôle |
Exemple réel
Une personne impulsive peut réagir violemment à une critique mineure au travail, en criant ou en quittant les lieux, avant de regretter sa réaction. Cette réponse rapide est souvent incontrôlable, car le cerveau n’a pas activé le filtre inhibiteur.
Stratégies pratiques
- Identifier les signaux internes : tension, chaleur, agitation
- Appliquer une pause volontaire : respirer, marcher, différer la réponse
- Utiliser des questions internes : « Est-ce que cette réaction va m’aider ? »
- Travailler avec un thérapeute en TCC pour renforcer l’auto-régulation
Mémo
Le TDAH impulsif est un mode de fonctionnement neurologique. Ce n’est ni une faiblesse ni un choix. Avec les bons outils, il est possible d’apprendre à anticiper et canaliser ses réactions.

Conséquences sur la vie personnelle et professionnelle
L’impulsivité peut affecter :
• Les relations sociales : malentendus, remarques mal perçues, conflits récurrents
• Le travail : manque de stabilité, réactions inappropriées en équipe, difficulté à respecter les hiérarchies
• L’estime de soi : sentiment de culpabilité après coup, incompréhension de ses propres réactions
Ce qu’il est possible de mettre en place
Bien qu’elle soit ancrée dans le fonctionnement neurologique, l’impulsivité peut être apprivoisée. Apprendre à observer ses signaux internes, à respirer avant de réagir, ou à différer une décision sont des leviers simples mais puissants.
Les thérapies cognitivo-comportementales, la pleine conscience, ou l’accompagnement en coaching spécialisé peuvent également aider à retrouver un meilleur contrôle de soi sans s’étouffer mentalement.
Quelles sont les causes neurologiques du TDAH ?
Le TDAH est un trouble neurodéveloppemental lié à un dérèglement de certaines fonctions cérébrales. Il implique un déséquilibre chimique dans le cerveau, principalement au niveau de deux neurotransmetteurs : la dopamine et la noradrénaline.
Les neurotransmetteurs impliqués
Neurotransmetteur | Rôle principal | En cas de déficit |
---|---|---|
Dopamine | Motivation, concentration, plaisir | Manque d’élan, besoin de stimulation rapide |
Noradrénaline | Attention, vigilance, régulation des émotions | Instabilité émotionnelle, distractibilité |
Rôle du cortex préfrontal
Le cortex préfrontal est la zone du cerveau impliquée dans la planification, l’organisation, le contrôle des impulsions et la gestion des émotions. Chez les personnes atteintes de TDAH, cette zone est moins active.
1. Difficulté à organiser les tâches
- Oubli d’étapes clés
- Accumulation de tâches commencées mais non terminées
- Difficulté à hiérarchiser
- Sensation de surcharge mentale
Exemple :
Une personne veut ranger son logement. Elle commence dans la cuisine, trouve un document, part chercher un classeur, commence à trier… et n’a jamais fini la cuisine.
Solutions :
- Fractionner chaque tâche en petites étapes
- Utiliser un tableau ou un support visuel
- Prioriser selon l’urgence et l’importance
2. Difficulté à gérer le temps
- Sous-estimation ou surestimation du temps
- Retards fréquents
- Travail souvent lancé à la dernière minute
- Difficulté à rester concentré longtemps
Exemple :
Un rendez-vous est à 14h. La personne pense avoir « le temps », commence autre chose, et oublie complètement le rendez-vous.
Solutions :
- Utiliser un timer ou un minuteur
- Travailler avec des séquences courtes (ex : Pomodoro)
- Bloquer des créneaux horaires spécifiques pour chaque tâche
- Prévoir une marge pour les imprévus
3. Difficulté à réguler les émotions
- Réactions disproportionnées
- Sautes d’humeur imprévisibles
- Frustration mal tolérée
- Comportements ou paroles impulsives
Exemple :
Un collègue fait une remarque anodine. La personne TDAH réagit de manière excessive, quitte la pièce, ou prend une décision radicale dans l’instant.
Solutions :
- Identifier ses signaux d’alerte internes (tension, pensées rapides)
- Prendre une pause avant de réagir
- Pratiquer la respiration profonde ou la cohérence cardiaque
- Se poser une question simple : « Est-ce que cette réaction va m’aider ? »
Mémo
- Le TDAH est un trouble du fonctionnement cérébral, et non un trouble du comportement.
- Il implique un déficit de régulation de la dopamine, de la noradrénaline et une sous-activation du cortex préfrontal.
- Ces déséquilibres impactent l’organisation, la gestion du temps et la stabilité émotionnelle.
- Il est possible de compenser ces effets avec des stratégies simples et répétées.
Existe-t-il 7 types de TDAH ?
Officiellement, la classification clinique du TDAH repose sur 3 types reconnus : inattentif, hyperactif-impulsif et combiné. Mais une approche alternative, proposée par le Dr Daniel Amen, identifie 7 profils neurologiques distincts. Bien qu’elle ne fasse pas consensus médical, cette typologie est populaire car elle permet à de nombreuses personnes de mieux comprendre leurs propres manifestations.
Les 7 types proposés par le Dr Amen
- TDAH classique : inattention, impulsivité et hyperactivité.
- TDAH inattentif : dispersion, lenteur cognitive, rêve éveillé.
- TDAH tempête émotionnelle : sautes d’humeur, réactions excessives.
- TDAH lié à l’anxiété : inquiétudes chroniques, besoin de contrôle.
- TDAH hyperfocus : obsession sur un sujet, difficulté à décrocher.
- TDAH limbique : faible estime de soi, retrait, tendance à la tristesse.
- TDAH de type bagarreur : hostilité, opposition, colère rapide.
Cette classification est plus descriptive que scientifique, mais elle peut aider à personnaliser l’accompagnement.
Pourquoi ça plaît ?
Parce que beaucoup de personnes ne se retrouvent pas dans les 3 catégories classiques. Ces 7 profils permettent une lecture plus nuancée, avec un focus sur les émotions, l’anxiété ou le comportement social.
Mémo
- Les 7 types de TDAH ne sont pas une classification officielle.
- Ils peuvent néanmoins enrichir la compréhension de son propre fonctionnement.
- L’important reste d’avoir un diagnostic professionnel fiable, complété par une observation fine des manifestations individuelles.
Quels sont les défis quotidiens des adultes TDAH ?
Les adultes atteints de TDAH rencontrent de nombreux défis dans leur vie quotidienne, notamment :
Procrastination
La procrastination est un problème majeur. Les tâches importantes sont souvent reportées au dernier moment, ce qui entraîne du stress et des sentiments de culpabilité.Surmonter la Procrastination : Stratégies et Astuces pour les TDAH et les Neuro-Atypiques
Distraction constante
Les personnes TDAH sont facilement distraites par leurs pensées ou les stimuli extérieurs, ce qui complique la réalisation de projets à long terme.
Instabilité émotionnelle
Les personnes atteintes de TDAH vivent souvent des changements d’humeur soudains, sans cause apparente. Elles peuvent passer rapidement d’un état de joie intense à une irritation profonde, rendant leur comportement imprévisible pour leur entourage. Cette instabilité émotionnelle complique les relations personnelles, car les proches peuvent se sentir désorientés ou blessés par ces variations brusques. Sur le plan professionnel, ces sautes d’humeur peuvent nuire à la collaboration avec les collègues ou à la gestion des situations stressantes.

Les adultes TDAH ont souvent du mal à gérer la frustration, ce qui peut les amener à réagir de manière excessive face aux imprévus ou aux critiques. Cette instabilité peut entraîner un manque de fiabilité perçu par les autres, menant à des malentendus ou des ruptures de communication. Travailler sur la régulation émotionnelle est essentiel pour limiter les effets négatifs de ces fluctuations d’humeur sur la vie sociale et professionnelle.
Lire notre article sur les maladies mentales associées au TDAH
Conclusion : mieux comprendre pour mieux agir
Reconnaître son type de TDAH – qu’il soit inattentif, hyperactif, impulsif ou un mélange de plusieurs – est une étape essentielle. Cela permet de mieux comprendre son fonctionnement, d’anticiper les difficultés et surtout, d’activer les bons leviers pour avancer.
Aujourd’hui, il existe de nombreuses solutions concrètes, complémentaires ou intégrées, qui peuvent réellement améliorer la qualité de vie :
- Une alimentation adaptée aux besoins du cerveau TDAH
- Des plantes et nutriments sélectionnés pour soutenir la concentration et la régulation émotionnelle
- L’optimisation d’un traitement médical si nécessaire, avec un suivi individualisé
Chez TDAH Focus, nous avons réuni une équipe pluridisciplinaire engagée : pharmaciens, naturopathes, psychologues, professeurs et docteurs en pharmacie. Ensemble, nous accompagnons les adultes et les familles avec rigueur, bienveillance et expertise.
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Foires aux questions sur les types et les profils du TDAH
Quels sont les 3 types de TDAH ?

Les trois types cliniques de TDAH sont :
1. **TDAH de type inattentif** : difficulté à se concentrer, oublis fréquents, tendance à la rêverie.
2. **TDAH de type hyperactif-impulsif** : agitation motrice, impulsivité verbale, besoin constant de mouvement.
3. **TDAH de type combiné** : combinaison des symptômes d’inattention et d’hyperactivité-impulsivité.
Cette classification est reconnue médicalement et utilisée pour poser un diagnostic officiel.
Qu’est-ce qu’un TDAH combiné ?

Le TDAH combiné est le type de TDAH où une personne présente à la fois des symptômes majeurs d’inattention et des signes d’hyperactivité-impulsivité. C’est la forme la plus fréquente chez les enfants et les adultes diagnostiqués. Elle peut inclure une distraction importante, de l’agitation mentale ou physique, une impulsivité dans les décisions, et une difficulté à terminer les tâches.
Quels sont les 7 types de TDAH ?

La classification alternative en 7 types, proposée par le Dr Daniel Amen, comprend :
1. **TDAH classique** : inattention, hyperactivité et impulsivité.
2. **TDAH inattentif** : lenteur, désorganisation, rêve éveillé.
3. **TDAH tempête émotionnelle** : réactions émotionnelles fortes, irritabilité.
4. **TDAH anxieux** : pensées envahissantes, inquiétude chronique.
5. **TDAH hyperfocus** : obsession sur un sujet, difficulté à décrocher.
6. **TDAH limbique** : humeur basse, retrait social, pessimisme.
7. **TDAH de type bagarreur** : agressivité, opposition, colère explosive.
Cette typologie n’est pas officielle mais aide à mieux comprendre les variations du trouble.
Quels sont les symptômes du TDAH chez l’adulte ?

Chez l’adulte, les symptômes du TDAH incluent :
– Difficulté à se concentrer sur des tâches longues ou peu stimulantes
– Désorganisation, procrastination, oublis fréquents
– Hyperactivité mentale, pensées qui s’enchaînent sans pause
– Impulsivité verbale ou décisionnelle
– Variabilité de l’humeur, irritabilité
– Fatigue chronique due à une surcharge cognitive constante
Ces signes peuvent être masqués par des stratégies de compensation et sont souvent confondus avec d’autres troubles comme l’anxiété ou la dépression.
Comment savoir quel type de TDAH on a ? (test)

Pour savoir quel type de TDAH vous avez, il est recommandé de :
1. Passer un **test indicatif en ligne** pour identifier les signes dominants (inattention, impulsivité, hyperactivité).
2. Consulter un professionnel de santé formé au TDAH pour un diagnostic clinique complet.
3. Observer les contextes dans lesquels les symptômes sont les plus présents : travail, vie personnelle, gestion émotionnelle.
Un test ne remplace pas un diagnostic médical, mais il peut vous aider à mieux comprendre votre profil et à engager une démarche adaptée.

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