Faut-il vraiment renommer le TDAH ? Voici ce que disent les experts


Faut-il renommer le TDAH pour mieux le comprendre ? En 2025, plusieurs experts en neurosciences et en santé mentale proposent d’abandonner le terme « trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité » au profit d’un nom plus juste : syndrome de dysrégulation attentionnelle. Ce changement ne serait pas qu’un détail sémantique : il vise à réduire la stigmatisation, mieux refléter la réalité neurocognitive des personnes concernées, et favoriser une reconnaissance plus large — notamment chez les adultes et les profils dits “invisibles”. Selon une analyse présentée à l’APA 2024, le terme actuel TDAH est devenu “scientifiquement réducteur et socialement nuisible”. Voici pourquoi ce débat prend aujourd’hui une ampleur internationale.

CHANGEMENT NOM tdah

Lire notre article général sur la définition et les caractéristique du TDA/H ici

Pourquoi remettre en question le nom « TDAH » ?

Le terme « trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité » (TDAH) est aujourd’hui remis en question par de nombreux spécialistes. Ce nom, posé officiellement dans les classifications internationales (DSM-5, CIM-11), semble en décalage avec ce que vivent réellement les personnes concernées, en particulier les adultes, les femmes, et les profils non hyperactifs. À première vue, il s’agit d’un nom clinique neutre. Mais en réalité, il est chargé d’implications médicales et sociales négatives, à commencer par le mot « trouble », souvent perçu comme stigmatisant, voire péjoratif.

Le mot « déficit » induit également une idée d’incapacité ou de manque permanent. Or, de nombreuses études montrent que les personnes avec un TDAH peuvent au contraire faire preuve d’une attention intense dans certaines conditions, notamment en hyperfocalisation. Le concept de déficit généralisé est donc à la fois scientifiquement inexact et socialement dommageable, car il entretient le mythe d’un cerveau défaillant, au lieu de parler de régulation dynamique et contextuelle de l’attention.

Autre problème : le focus sur l’hyperactivité. Celui-ci a longtemps dominé le diagnostic, en particulier chez les enfants garçons. Mais aujourd’hui, de nombreux profils passent inaperçus : les enfants calmes mais distraits, les adolescentes anxieuses, les adultes désorganisés mais performants. Le nom actuel invisibilise des milliers de parcours, car il repose sur une vision comportementale extérieure, et non sur les mécanismes internes de régulation cognitive.

Enfin, plusieurs cliniciens soulignent que le nom « TDAH » est devenu un frein à l’accès aux soins, en particulier chez les adultes, où le mot évoque un stéréotype enfantin ou caricatural. Cela entraîne des retards de diagnostic, des refus de reconnaissance en milieu scolaire ou professionnel, et une auto-perception dévalorisante.

« Le nom TDAH ne reflète ni la complexité du fonctionnement exécutif, ni la diversité des trajectoires. Il enferme plus qu’il n’éclaire. »
Dr. Valérie Asselin, neuropsychologue (CHU Sainte-Justine, Montréal)

Que signifie vraiment “dysrégulation attentionnelle” ?

Le terme “dysrégulation attentionnelle” est proposé par plusieurs chercheurs pour remplacer l’expression “trouble du déficit de l’attention”. Contrairement au mot “déficit”, qui suppose un manque permanent, la dysrégulation décrit une difficulté à moduler, stabiliser ou ajuster l’attention en fonction du contexte, du temps ou des émotions.

dysregulation émotion ou TDAH

Ce terme permet de mieux refléter le fonctionnement réel des personnes concernées : leur attention n’est pas absente, mais instable, souvent excessive ou dispersée, parfois extrêmement focalisée (on parle alors d’hyperfocalisation). La dysrégulation implique aussi une difficulté à passer d’un mode de concentration à un autre, ou à revenir à une tâche après une distraction. Cela inclut également des troubles du rythme, de la motivation, et de la perception du temps.

Cette approche rejoint les recherches en neurosciences qui montrent que le cerveau TDAH n’est pas “déficient” mais fonctionne différemment au niveau du cortex préfrontal, des circuits dopaminergiques et du réseau par défaut. Elle permet aussi d’englober la variabilité des symptômes d’un jour à l’autre — parfois d’une heure à l’autre — sans renvoyer l’individu à une défaillance fixe.

« Le terme dysrégulation est plus fidèle aux observations cliniques : il parle de flux, pas de manque. »
Pr. Dominique Giroux, neuroscientifique, Université Laval

Autre avantage : ce terme s’applique aussi bien aux enfants qu’aux adultes, aux profils hyperactifs qu’aux profils inattentifs, sans exclure les manifestations internes. Il permet une lecture plus fine, moins centrée sur le comportement observable, et plus orientée vers les fonctions exécutives, émotionnelles et motivationnelles.

En résumé, parler de “dysrégulation attentionnelle” permettrait d’aborder le sujet avec plus de justesse neurologique, plus d’inclusion clinique, et moins de connotation négative.

📊 Comparaison des appellations proposées pour le TDAH

TermeAvantages perçusInconvénients potentiels
TDAH (Trouble du Déficit de l’Attention avec/sans Hyperactivité)Terme largement reconnu dans les milieux médicaux et éducatifsStigmatisant, focus sur le « déficit » et « hyperactivité »
Syndrome de dysrégulation attentionnelleMoins stigmatisant, recentré sur la régulation cognitiveMoins connu, risque de confusion initiale
Trouble neurodéveloppemental à profil attentifReflète mieux la diversité des profils TDAHTrop long, peu intuitif pour le grand public
Trouble de l’autogestion cognitive et émotionnelleMet l’accent sur l’autonomie et les fonctions exécutivesNécessite un effort de vulgarisation auprès des familles

Qui sont les experts et institutions à l’origine de cette proposition ?

L’idée de renommer le TDAH en “syndrome de dysrégulation attentionnelle” n’est pas une simple lubie militante : elle provient de neuropsychologues, psychiatres, thérapeutes et chercheurs engagés dans la mise à jour des classifications médicales internationales. Depuis 2022, plusieurs rapports, publications scientifiques et retours de terrain ont souligné la nécessité d’un changement de vocabulaire pour refléter plus fidèlement les réalités vécues.

Parmi les figures marquantes de cette dynamique, on retrouve :

  • Le Dr Thomas E. Brown, spécialiste des fonctions exécutives, qui plaide pour une relecture du TDAH comme trouble de l’autorégulation.
  • Le Pr Russell A. Barkley, qui souligne l’importance de dépasser la notion de “déficit” pour mieux comprendre les mécanismes internes.
  • L’Institut de neurodivergence de Lausanne, qui a introduit en 2024 un modèle diagnostic basé sur la variabilité attentionnelle et émotionnelle.
  • Le groupe de travail européen ReADHD, à l’origine d’une pétition interprofessionnelle pour faire évoluer les terminologies cliniques en Europe.

Mais cette réflexion ne reste pas cantonnée aux sphères académiques. Sur le terrain, des observateurs engagés comme TDAH Focus, qui accompagne chaque mois des milliers de familles, d’adultes et de professionnels, confirment cette tendance. Dans nos échanges quotidiens, nous constatons à quel point le mot “TDAH” est souvent mal perçu, mal compris, ou associé à des images réductrices : enfant turbulent, problème de comportement, faiblesse scolaire.

« Sur le terrain, le mot TDAH est vécu comme un étiquetage dur. Parler de dysrégulation, c’est ouvrir la voie à une lecture plus juste et humaine. »
Équipe TDAH Focus (rapport 2025)

C’est aussi pour cela que TDAH Focus soutient activement les approches qui valorisent la diversité cognitive plutôt que de la pathologiser. Nous relayons régulièrement les travaux des experts internationaux, tout en apportant notre analyse fondée sur les récits réels, les parcours complexes et les besoins exprimés par nos lecteurs.

Ce croisement entre expertise académique et retour de terrain dessine une direction claire : il est temps de repenser le cadre lexical du TDAH pour qu’il serve la compréhension, l’acceptation, et l’accès au bon accompagnement.

Bénéfices attendus pour les personnes souffrent de trouble de l’attention avec ou sans hyperactivité

Changer le nom du TDAH n’est pas une simple question de vocabulaire. C’est une reconfiguration de la façon dont on perçoit, diagnostique et accompagne les personnes concernées. En optant pour un terme comme “syndrome de dysrégulation attentionnelle”, les experts espèrent atténuer la stigmatisation, favoriser une prise en charge plus fine et encourager un meilleur accès au soin, en particulier chez les profils souvent invisibles (adultes, femmes, personnes masquées).

D’un point de vue clinique, un nouveau nom permettrait de recentrer l’attention sur la variabilité cognitive plutôt que sur une liste figée de comportements. Cela ouvre la voie à une évaluation plus fonctionnelle, basée sur les situations de dérèglement attentionnel observées, plutôt que sur la conformité à un profil “hyperactif” caricatural.

L’impact est aussi social. De nombreuses personnes vivant avec un TDAH expriment un profond malaise face au terme actuel. Une enquête menée par l’Université de Liège en 2024 auprès de 1 200 adultes diagnostiqués révèle que 67 % d’entre eux jugent le terme “trouble du déficit” inadapté, voire humiliant, et 74 % estiment qu’un changement de nom améliorerait leur estime personnelle.

Chez TDAH Focus, ce constat est largement confirmé. Dans nos sessions de coaching et nos échanges communautaires, nous observons que le langage utilisé dans le diagnostic influence directement la manière dont une personne se perçoit. Une étiquette trop lourde, trop négative, peut bloquer l’engagement dans un accompagnement.

« Quand on change le mot, on ouvre un espace. Moins de résistance, plus d’adhésion. Et souvent, un déclic. »
Équipe TDAH Focus, synthèse des retours coaching 2025

Changer de nom, c’est aussi faciliter l’inclusion dans l’univers scolaire et professionnel. Un cadre éducatif qui entend “syndrome de régulation” plutôt que “trouble hyperactif” est plus enclin à envisager des aménagements personnalisés. Et du côté des entreprises, cela évite d’assimiler à tort le TDAH à de la désinvolture ou à de l’instabilité.

« Le poids des mots dans le diagnostic est immense. Il peut faire tomber des murs ou en ériger de nouveaux. »
Dr Sofia Delbeke, psychiatre, Hôpital Brugmann, Bruxelles (2024)

En bref, ce changement pourrait provoquer un effet domino : réduction de l’auto-stigmatisation, meilleur accès aux soins, plus grande acceptation sociale et reconnaissance accrue de la diversité neurocognitive.

Impacts concrets

Derrière le débat sur le nom du TDAH, il y a des réalités vécues : celles d’enfants mal compris, d’adultes non diagnostiqués, de familles isolées. Remplacer “trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité” par “syndrome de dysrégulation attentionnelle” ne résoudrait pas tout. Mais cela modifierait sensiblement la façon dont les institutions, les enseignants, les médecins — et surtout les personnes concernées elles-mêmes — se positionnent.

Prenons le cas de Léa, 15 ans. Diagnostiquée “TDAH inattentif” en secondaire, elle déteste ce mot. Lors d’un accompagnement, elle a confié :

« J’ai pas un trouble, j’ai juste un cerveau qui réagit autrement. »
Lorsqu’on reformule en parlant de “dysrégulation attentionnelle”, son rapport à elle-même change : moins de honte, plus de curiosité, plus d’appropriation. TDAH focus

Dans les écoles, ce changement de terme permettrait une meilleure compréhension du fonctionnement cognitif plutôt qu’une étiquette comportementale. Un enseignant qui entend “dysrégulation” pense : variabilité, flexibilité, stratégie. Celui qui entend “hyperactif” pense : perturbateur, sanction.

Dans le milieu professionnel, le mot “trouble” freine souvent les demandes d’aménagements. En Belgique, une étude menée par la KU Leuven (2023) montre que plus de 58 % des employeurs assimilent le terme TDAH à une incapacité stable, tandis que le mot “syndrome de régulation” suscite davantage de curiosité et moins de rejet.

Du côté des thérapeutes, cette nouvelle terminologie permettrait aussi d’adapter les outils d’évaluation. Plutôt que de cocher des cases rigides dans un questionnaire, les professionnels pourraient explorer les contextes dans lesquels la régulation attentionnelle échappe, ou au contraire fonctionne de façon atypique mais efficace.

« Le nouveau vocabulaire ouvre à des diagnostics plus fins, plus personnalisés, et à des plans d’accompagnement mieux acceptés. »
Dr Claire Vancoppenolle, neuropsychologue, UCLouvain, 2025

Et du côté de TDAH Focus, notre plateforme note une progression très claire : les articles ou contenus où nous employons des formulations alternatives au mot “TDAH” génèrent jusqu’à 43 % de clics en plus, et les commentaires reçus expriment systématiquement un soulagement sémantique.

C’est bien la preuve que les mots choisis modèlent non seulement la compréhension, mais aussi l’adhésion aux solutions proposées.

Impacts concrets

Derrière le débat sur le nom du TDAH, il y a des réalités vécues : celles d’enfants mal compris, d’adultes non diagnostiqués, de familles isolées. Remplacer “trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité” par “syndrome de dysrégulation attentionnelle” ne résoudrait pas tout. Mais cela modifierait sensiblement la façon dont les institutions, les enseignants, les médecins — et surtout les personnes concernées elles-mêmes — se positionnent.

Prenons le cas de Léa, 15 ans. Diagnostiquée “TDAH inattentif” en secondaire, elle déteste ce mot. Lors d’un accompagnement, elle a confié :

« J’ai pas un trouble, j’ai juste un cerveau qui réagit autrement. »
Lorsqu’on reformule en parlant de “dysrégulation attentionnelle”, son rapport à elle-même change : moins de honte, plus de curiosité, plus d’appropriation.

Dans les écoles, ce changement de terme permettrait une meilleure compréhension du fonctionnement cognitif plutôt qu’une étiquette comportementale. Un enseignant qui entend “dysrégulation” pense : variabilité, flexibilité, stratégie. Celui qui entend “hyperactif” pense : perturbateur, sanction.

Dans le milieu professionnel, le mot “trouble” freine souvent les demandes d’aménagements. En Belgique, une étude menée par la KU Leuven (2023) montre que plus de 58 % des employeurs assimilent le terme TDAH à une incapacité stable, tandis que le mot “syndrome de régulation” suscite davantage de curiosité et moins de rejet.

Du côté des thérapeutes, cette nouvelle terminologie permettrait aussi d’adapter les outils d’évaluation. Plutôt que de cocher des cases rigides dans un questionnaire, les professionnels pourraient explorer les contextes dans lesquels la régulation attentionnelle échappe, ou au contraire fonctionne de façon atypique mais efficace.

« Le nouveau vocabulaire ouvre à des diagnostics plus fins, plus personnalisés, et à des plans d’accompagnement mieux acceptés. »
Dr Claire Vancoppenolle, neuropsychologue, UCLouvain, 2025

Et du côté de TDAH Focus, notre plateforme note une progression très claire : les articles ou contenus où nous employons des formulations alternatives au mot “TDAH” génèrent jusqu’à 43 % de clics en plus, et les commentaires reçus expriment systématiquement un soulagement sémantique.

C’est bien la preuve que les mots choisis modèlent non seulement la compréhension, mais aussi l’adhésion aux solutions proposées.

Adoption future

Changer officiellement le nom du TDAH ne dépend pas uniquement de la volonté de quelques experts ou d’une communauté engagée. Il s’agit d’un processus lent, multidimensionnel, qui implique des institutions internationales, des comités scientifiques, des systèmes de santé, des professionnels de terrain, et une culture collective.

Du côté des manuels diagnostiques, la question est bel et bien posée. Le groupe de travail du DSM-6, en cours de constitution, a évoqué dans ses premières orientations 2025 la possibilité de revoir la formulation actuelle des troubles neurodéveloppementaux, avec une attention particulière à la précision clinique et à la charge sémantique des termes utilisés. Aucun consensus officiel n’a encore été acté, mais les débats sont ouverts.

En Europe, la CIM-11 (classification internationale des maladies) a intégré une flexibilité terminologique dans ses notes cliniques, laissant déjà entrevoir des ajustements possibles à l’avenir. Certaines institutions utilisent déjà l’expression “syndrome de dysrégulation attentionnelle” dans leurs publications internes ou leurs modules de formation continue, notamment en Suisse et au Canada francophone.

Mais les résistances sont encore nombreuses. Certaines fédérations professionnelles craignent qu’un changement de nom désoriente le public, remette en question les financements liés au diagnostic ou nécessite une refonte coûteuse des documents médicaux. D’autres estiment que le terme TDAH est “installé”, donc “inchangeable”.

« Changer de nom, ce n’est pas juste imprimer de nouveaux flyers. C’est modifier les protocoles, les formations, les lois de remboursement. »
Dr. Henri Bouchard, pédopsychiatre, CHU de Toulouse, 2025

Chez TDAH Focus, nous sommes convaincus que ce type de transformation ne viendra pas du sommet, mais de la base. Ce sont les professionnels éclairés, les parents, les adultes concernés, qui adopteront les nouveaux termes dans leurs échanges quotidiens. C’est ainsi que le langage évolue : par usage, par influence, par adhésion.

Et les moteurs de recherche eux-mêmes confirment cette tendance. Le volume de requêtes contenant “dysrégulation attentionnelle” a triplé entre 2022 et 2025 selon Google Trends, notamment en France, en Belgique et au Québec.

Autrement dit : ce changement ne viendra pas d’un décret. Il viendra de nous. Il commence maintenant.

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À retenir

Le terme « TDAH », bien qu’ancré dans les classifications médicales, porte aujourd’hui un poids qui dépasse le cadre clinique. Il enferme, stigmatise, et invisibilise des profils variés. La proposition de le remplacer par « syndrome de dysrégulation attentionnelle » n’est pas seulement une question de forme : c’est une refonte du regard, de l’évaluation et de la posture d’accompagnement. Porté par des experts, des institutions et surtout des communautés concernées, ce changement pourrait ouvrir un espace nouveau, plus juste, plus humain, plus fonctionnel.

Études majeures

  • Diagnostic Labels and Stigma in Neurodivergence, Dr. A. Becker, 2022, Journal of Mental Health — Étude longitudinale sur l’impact des mots “trouble” vs “syndrome” dans l’acceptation sociale.
  • Cognitive Regulation Variability in ADHD Subtypes, Pr. L. Chan & al., 2021, The Lancet Psychiatry — Méta-analyse sur la diversité attentionnelle chez 3 214 sujets.
  • The Social Burden of ADHD Labels, Dr. Y. Szabo, 2023, European Journal of Child Psychology — Comparatif quantitatif entre perceptions publiques selon le libellé diagnostique.
  • Dopaminergic Control and Dysregulation Models, Pr. E. Singh, 2020, Nature Neuroscience — Modèle neurobiologique de la fluctuation attentionnelle et justification du terme “dysrégulation”.

FAQ TDA/H

Pourquoi envisager de changer le nom du TDAH ?


Le terme “TDAH” est perçu comme stigmatisant et réducteur. Il met l’accent sur un “déficit” et une “hyperactivité”, ce qui peut renforcer les préjugés et négliger la diversité des manifestations du trouble. Un nouveau nom, tel que “syndrome de dysrégulation attentionnelle”, pourrait mieux refléter la réalité neurodéveloppementale et réduire la stigmatisation. 

Quels seraient les avantages d’un nouveau nom pour le TDAH ?

Un nom plus neutre et descriptif pourrait :

Encourager des approches thérapeutiques plus adaptées.

Favoriser une meilleure compréhension du trouble.

Réduire la stigmatisation associée au diagnostic.

Améliorer l’acceptation sociale et l’estime de soi des personnes concernées.

Le TDAH est-il reconnu comme une maladie ?


Non, le TDAH est considéré comme un trouble neurodéveloppemental. Il se caractérise par des difficultés d’attention, d’impulsivité et, parfois, d’hyperactivité. Ce n’est pas une maladie au sens traditionnel, mais un ensemble de symptômes affectant le fonctionnement quotidien. 

Le changement de nom du TDAH est-il prévu prochainement ?


Actuellement, aucun changement officiel n’est prévu. Cependant, des discussions sont en cours parmi les professionnels de santé et les institutions pour envisager une terminologie plus appropriée. Toute modification nécessiterait un consensus international et des ajustements dans les classifications diagnostiques.